Quand le fascisme se déguise en socialisme 2
Fragment d´Essai Social par Oana Maroti

Ces dernières décennies, une propagande puissante a semé la confusion autour des principes socialistes, consignés dans un livre. De belles idées en théorie, mais qui ne correspondent pas à la réalité du communisme ou du socialisme appliqué.
Les régimes staliniens-poutiniens sont en réalité du fascisme déguisé. Pour appliquer les principes socialistes, il faut d'abord assurer une certaine logique au récepteur et éduquer la population, sinon la corruption détruit tout.
Je suis né dans un territoire touché par le stalinisme et ce que nous y avons vécu ressemblait à un camp de guerre.
Pendant mon enfance, la musique, les livres et même la Bible étaient interdits ; seule la culture socialiste était autorisée, et les agents de la sécurité d'état étaient omniprésents, y compris des artistes soigneusement sélectionnés et approuvés par le dictateur, qui se faisaient appeler la « brigade artistique », vouée au culte de la personnalité. Par conséquent, embrasser le cul du dictateur d'une manière plus esthétique était la seule forme de création acceptable.
Dans mon enfance, les hommes aux cheveux un peu plus longs étaient battus et envoyés en prison, les femmes qui avaient des opinions étaient traitées de folles, les enfants nees diferent mouraient de faim, attachés à leur lit, comme des prisonniers ; la même chose est arrivée aux personnes âgées.
Je suis désolé pour vous tous qui vous laissez manipuler en pensant que le socialisme est parfait. Absolument pas. Tout système appliqué de manière fasciste devient dictatorial et dangereux, quels que soient ses principes initiaux. Si les DROITS HUMAINS ne sont pas au menu et appliqués, alors c'est un régime.
Pour recevoir du pain, qui était numéroté par famille, nous passions environ cinq heures à attendre dehors, par temps froid, et les enfants travaillaient, sous le communisme. Ce n'était donc pas du tout un système idéal.
Pour instaurer l'équité, nous devons encore nous développer en tant que société. Nous avons la forme, mais le contenu est perimé. Autrement dit, la technologie est là, mais elle doit être coordonnée pour établir l'équilibre de l'équité et pas le revers.